Avant toute chose, fut le Khâos qui de son immobilité électrique et fusionnelle donna naissance à Gaïa, cette Terre aux larges flancs, à jamais offerte à tous les vivants, à Ouranos, le ciel de nos espérances, le rêve de nos envolés, à Héméra et sa lumière infiniment chaude et douce, à Érèbe et sa femme la sombre Nuit, et leur enfant le triste Thanatos porteur de nos doutes. De Khâos, immobile et fusionnel, naquit Éros le plus beau des immortels, qui rompt les membres, qui nous enfièvre le cœur1
Avant toute chose, fut le Khâos qui de son immobilité électrique et fusionnelle donna naissance à Gaïa, cette Terre aux larges flancs, à jamais offerte à tous les vivants, à Ouranos, le ciel de nos espérances, le rêve de nos envolés, à Héméra et sa lumière infiniment chaude et douce, à Érèbe et sa femme la sombre Nuit, et leur enfant le triste Thanatos porteur de nos doutes. De Khâos, immobile et fusionnel, naquit Éros le plus beau des immortels, qui rompt les membres, qui nous enfièvre le cœur et le sage et le fol vouloir. De Khâos, électrique et fusionnel, naquit notre monde, notre imaginaire, nos représentations, de Khâos naquit Valérie. Philippe Milbergue